L’Aurore

Le célèbre film muet de Murnau mis en scène à la manière d’une séance de post-synchronisation.
De l’Aurore, chef d’œuvre du cinéma muet tourné par Murnau en 1927, François Truffaut disait qu’il était « le plus beau film du monde ». Lors de la première cérémonie des oscars en 1929, il obtient trois prix ; meilleure valeur artistique, meilleure actrice (Janet Gaynor) et meilleure photographie.
Le sous-titre de l’Aurore nous donne toutes les clés : A song of two humans. Il s’agit d’une chanson (d’un poème) et de deux voix (un homme et une femme). Les thèmes principaux du film nous mettent sur la piste ; l’eau, la noyade, la rêverie érotique avec un travail en surimpression, apparition, dissolution. Les mélodies françaises s’imposent à nous. Entre les improvisations du pianiste Jeff Cohen, le ténor Fabrice Schenck et la mezzo-soprano Isabelle Druet prennent alors place au pied de l’écran, sur un tapis blanc que les vidéos transforment au choix en eau, en roues de fête foraine ou en tempête ; dans l’ombre de la projection, ils prêtent leur voix aux protagonistes et font entendre le scintillement des âmes. La mise en scène respecte le film et le trahit, relie le plateau et la projection, trouve un équilibre entre l’ombre et la lumière. Chant et piano s’interpénètrent pour révéler la beauté ondulatoire des harmonies.
Mélodies de Poulenc, Fauré, Chausson, Satie, Britten et création de Jeff Cohen.

Film Friedrich Wilhem Murnau
Conception Fabrice Schenck
Mise en scène Gaëlle Lebert
Musique originale Jeff Cohen
Lumière Bruno Brinas
Vidéo Jean-Christophe Aubert
Son : Jean-Louis Bardeau
Chorégraphie Paula Sanchez
Avec
Isabelle Druet Mezzo
Fabrice Schenck Ténor
Jeff Cohen Piano

PRODUCTION
Compagnie Vagu’Only, avec le soutien de l’Adami, du Conseil Départemental de la Charente, de la Région Poitou-Charentes et Le théâtre Les Carmes, La Rochefoucauld.

Création aux Carmes à La Rochefoucauld, mai 2012

CALENDRIER
Théâtre Les Carmes, La Rochefoucauld, 22 mai 2012
Scène Nationale d‘Angoulême, 30 avril 2013
Scène Nationale de Niort, 10 février 2014

VIENS-TU DU CIEL PROFOND OU SORS-TU DE L’ABÎME, Ô BEAUTÉ ?